L’investissement en mathématiques pèse avant tout sur les résultats à l’examen d’entrée aux études de médecine, selon les conclusions du mémoire d’une étudiante à la Solvay Brussels School of Economics and Management (ULB), relayées mercredi par Le Soir. Un parcours scolaire en sciences fortes a peu d’impact sur les résultats.

Etudiante à Solvay, Lisa Peerema a mené l’enquête auprès des candidats ayant passé le premier examen d’entrée en médecine et dentisterie imposé par la Fédération Wallonie-Bruxelles, en septembre 2017. 3473 étudiants avaient participé au test, dont 696 ont pu s’inscrire en première année (20%).

Première observation : un étudiant augmente sensiblement ses chances de réussite s’il a pris math forte dans le secondaire. Par contre, aucune corrélation n’est constatée entre un parcours en sciences fortes et les résultats en chimie, par exemple.

Merci maman, merci papa

Le niveau d’éducation des parents est également déterminant. Les chances de réussite sont en hausse si un des deux parents est universitaire (+30%), et plus encore si les deux parents (+65%) sont dans ce cas.

Le croisement de ces données est encore plus décisif : un candidat qui a pris math forte dans le secondaire ET dont les deux parents sont universitaires a 2,5 fois plus de chance de réussite qu’un candidat qui n’a pas pris math forte et dont aucun des parents n’est universitaire.

En revanche, un candidat dont les parents ne sont pas universitaires mais qui a pris math forte présente une probabilité de réussite équivalente à un candidat dont les deux parents sont universitaires mais qui aurait suivi math faible en secondaire.

RTBF, 11 juillet 2018

L’équipe du Cepha, Conseillers en orientations scolaire et professionnelle.